Les 7 étapes pour améliorer la qualité de l’air intérieur

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Solutions pour améliorer la qualité de l’air en milieu commercial et industriel

Alors que les milieux industriels, manufacturiers et les milieux commerciaux mettent tout en œuvre pour assurer la sécurité et la santé des travailleurs, il est essentiel de considérer dans l’équation l’apport en air propre, frais et conditionné pour protéger les espaces de travail et procurer un environnement de vie agréable au travail.

Augmenter le niveau d’air frais offre un environnement intérieur plus sécuritaire, plus sain et plus productif pour les employés

Dans la plupart des milieux de travail industriels, le contrôle des infections et le bien-être n’a probablement pas été priorisé lors du choix des systèmes CVAC. Toutefois, lorsqu’ils sont correctement configurés avec la bonne quantité d’air externe entrant, les systèmes d’apport d’air CVAC peuvent réduire considérablement la propagation des pathogènes en suspension dans l’air et contribuer à améliorer la productivité. (https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1600-0668.2004.00278.x)

La propreté de l’air joue un rôle dans la protection du personnel et des procédés

Les entreprises incluant celles qui possèdent des usines, des centres de distribution, des entrepôts et des ateliers de production, se tournent vers l’amélioration de leurs environnements intérieurs afin de conserver et d’attirer du personnel. L’augmentation du niveau d’air frais filtré et de température contrôlée fournis par des unités d’apport d’air dans les espaces industriels, présente un certain nombre d’avantages pour les travailleurs mais également pour la qualité des procédés industriels.

Les principaux organismes s’entendent
Des organismes de premier plan tels que l’ASHRAE (American Society of Heating Refrigeration and Air Conditioning Engineers), la REHVA (Federation of European Heating, Ventilation and Air Conditioning Associations) et l’OSHA (Occupational Safety and Health administration) recommandent tous une augmentation de la ventilation d’air frais afin d’améliorer la qualité de l’air intérieur des espaces d’un bâtiment.

ASHRAE : « Fournir une qualité de l’air intérieur qui sera acceptable pour les occupants et qui vise à réduire au minimum le risque d’effets nocifs sur la santé. » (ASHRAE 62.1). « Passer en revue la programmation des systèmes CVAC pour remplacer l’air intérieur par de l’air frais extérieur durant deux heures avant et après l’occupation. »   

https://webstore.ansi.org/standards/ashrae/ansiashrae622019?gclid=CjwKCAjw9pGjBhB-EiwAa5jl3MdjFz_gUAxgVfaBsBQ7DLhyCmJyFosjiQzBhYZ1kgeQWmnOPOieHhoCZxgQAvD_BwE

REHVA : «Augmenter la ventilation d’un bâtiment, ce qui devrait être compris dans cet article comme une augmentation du taux d’approvisionnement en air extérieur, a été documenté dans plusieurs revues pour améliorer la qualité de l’air, les bénéfices pour la santé, le confort, le travail de bureau et le rendement scolaire. » https://www.rehva.eu/rehva-journal/chapter/what-we-know-and-should-know-about-ventilation

OSHA: « Plusieurs facteurs affectent la qualité de l’air intérieur. Ces facteurs incluent une ventilation déficiente (manque d’air frais), problèmes de contrôle de température, haute ou basse humidité, une modification récente et d’autres activités à l’intérieur ou près du bâtiment qui peuvent affecter l’air frais arrivant dans le bâtiment. » (https://www.osha.gov/indoor-air-quality)

Unité d’apport d’air industriel pour assainir l’air et pressuriser les bâtiments

En pressurisant les espaces de travail dans les lieux industriels avec de l’air frais extérieur conditionné, les unités d’apport d’air permettent aux employés de respirer plus facilement, les procédés d’usine restent plus propres et les performances des autres systèmes du bâtiment sont améliorées. L’apport d’air améliore les performances du ventilateur d’évacuation, minimise les infiltrations et/ou les courants d’air non contrôlés et contribue au contrôle d’humidité.  

Réalisez des économies d’énergie en utilisant l’apport d’air

  • Recycler et filtrer un volume approprié d’air intérieur en hiver afin de réduire la consommation d’énergie.
  • Maintenir des horaires réguliers de remplacement des filtres pour réduire la chute de pression et l’utilisation de l’électricité.
  • Maintenir des températures de décharge de chauffage modérées pour éviter la stratification de l’air chaud au plafond.
  • Utiliser la programmation d’économiseur de nuit pour du rafraîchissement gratuit durant l’été.

Étapes à suivre pour réduire les risques d’infection :

ÉTAPE 1 : Remplacer l’air intérieur de votre bâtiment par de l’air frais extérieur

L’ASHRAE vous recommande d’examiner la programmation de vos systèmes CVAC pour assurer le changement d’air deux heures avant et après l’occupation. Cela comprend le fonctionnement des ventilateurs d’évacuation ainsi que l’ouverture des volets d’air frais. Pour les bâtiments n’ayant pas la capacité de traiter de grandes quantités d’air extérieur et lorsque les conditions d’air extérieur sont modérées, vous pouvez ouvrir toutes les fenêtres durant au moins deux heures avant d’occuper la pièce.

ÉTAPE 2 : Inspecter votre système de filtration CVAC actuel

Mes filtres ont-ils été entretenus ? Dois-je les changer plus régulièrement ? Est-ce que mes filtres sont étanches dans leurs cadres de retenue? Un filtre ne fonctionne que lorsqu’il est scellé correctement sans possibilité de se faire court-circuiter. Déterminez l’efficacité de votre filtre actuel et le niveau de filtration souhaitable en considérant votre environnement. Il s’agit habituellement d’une cote MERV.

ÉTAPE 3 : Mise à niveau vers le filtre optimal

Améliorer l’efficacité à MERV 13 ou plus, ce qui permettra de capturer plus de pathogènes. Selon votre environnement de travail, l’ajout d’une filtration chimique à votre système de filtration peut éliminer les contaminants gazeux comme les COV. 

ÉTAPE 4 : Ajouter des purificateurs d’air et des déshumidificateurs localisés

Envisagez d’ajouter des purificateurs d’air et des déshumidificateurs autonomes et localisés dans les zones à fort trafic et les zones couramment occupées pour aider à prévenir la propagation des bactéries et des virus.

ÉTAPE 5 : Mettre en œuvre des pratiques exemplaires pour changer vos filtres

Changez vos filtres tous les 3 mois pour une filtration optimale.

S’assurer que le personnel d’entretien porte l’équipement de protection personnel (EPI) approprié lors du remplacement des filtres. Jetez les filtres sales dans des sacs scellés et évitez de les compacter si possible.

ÉTAPE 6 : Envisagez de mettre à niveau votre système CVAC pour apporter de l’air frais extérieur conditionné

Éviter la recirculation des contaminants en suspension dans l’air.

Maintenir des niveaux d’humidité appropriés pour éviter la reproduction des virus, des bactéries et des moisissures.

ÉTAPE 7 : Adaptez vos paramètres de contrôle à la période de l’année ou les événements

Les conditions extérieures évoluent avec les saisons, il est donc important, pour une opération optimale, d’adapter vos points de contrôles à l’environnement extérieur. Par exemple, l’hiver, le taux d’humidité ambiant sera plus sec, rendant certains occupants inconfortables. Un contrôle d’appoint pourrait être utile. De plus, advenant un événement comme un incendie à proximité ou la saison du pollen, vos filtres se bouchent plus rapidement devançant leur remplacement.  

Comment les filtres aident à stopper la propagation des maladies infectieuses

Certains pathogènes sont transmis par voie aérienne sur des transporteurs comme des gouttelettes d’eau ou des particules de poussière. Lorsqu’une personne infectée tousse, éternue ou même respire, des gouttelettes d’humidité sont en suspension dans l’air et deviennent porteuses du virus. Les petites particules de 0,3 à 1,0 micron sont suffisamment légères pour demeurer en suspension dans l’air durant de longues périodes et peuvent contribuer à la propagation de la maladie sur une distance beaucoup plus grande.

Tous les filtres CVAC éliminent le spectre de particules et chaque filtre a une valeur différente à cet effet. Il s’agit de la cote MERV (Minimum Efficiency Reporting Value). Il s’agit d’une échelle de 1 à 16 avec des filtres classés tel que MERV 1 capture le moins de particules et MERV 16 capture presque toutes les particules dans l’air. Le choix d’un filtre avec la bonne cote MERV peut avoir un impact spectaculaire sur la réduction du nombre de particules virales dans l’air, et donc des chances de propagation des maladies infectieuses aéroportées dans votre établissement.

Source : Filtration CVAC pour le contrôle de la transmission des maladies infectieuses en suspension dans l’air dans les environnements intérieurs : Prévision de la réduction des risques et des coûts opérationnels par Parham Azimi et Brent Stephens, 2013 – Document de position de l’ASHRAE sur les aérosols infectieux 14 avril 2020